La Dent du Géant

Nous sommes arrivés à Courmayeur, en Italie, le 30 juillet.Nous avons pris la benne pour monter au refuge Torino d’où nous allions partir le lendemain matin pour la Dent du Géant.Arrivés en haut des cabines, la première vue sur la Dent était impressionnante : je n’avais pas imaginé qu’elle soit aussi imposante…La cabane étant juste à côté, nous n’avons pas eu à marcher beaucoup et nous avons été bien accueillis.Nous nous sommes posés tranquillement pour récupérer des ascensions des jours précédents, histoire d’être en forme pour la Dent.En descendant plus tard à la cafétéria, nous avons entendu un groupe d’alpinistes dire qu’il y avait eu beaucoup de monde le jour même sur la Dent et qu’il risquait d’y avoir la queue au sommet…Sachant cela, nous avons décidé de partir vers 5 h, et pas avant, pour éviter que la roche soit trop froide pour grimper.Nous avons bien mangé et sommes allés nous coucher relativement tôt.J’ai bien dormi, même si je n’arrêtais pas de penser à l’ascension du lendemain.Nous avons été très efficaces le matin et cela nous a permis de partir avant toutes les autres cordées et de prendre de l’avance.L’approche était magnifique, dans une ambiance assez mystique, avec un lever de soleil dans le brouillard et des montagnes rocheuses tout autour.Le lever de soleil sur les 3 monts (Mont Blanc, Mont du Tacul et Mont Maudit) était aussi à couper le souffle.J’ai commencé à ressentir de l’appréhension lorsque nous sommes arrivés à la deuxième partie de l’approche.Nous avons sorti le piolet pour monter un couloir de neige d’environ 30 m et avons progressé en marche et en dry jusqu’au pied de la voie, avec certains passages vraiment impressionnants.Au pied de la voie, la pression est devenue réelle et la peur a commencé à faire son apparition.Nous avons enlevé les crampons et laissé une bonne partie de notre équipement au pied de la Dent pour grimper léger, et Vincent est parti pour la première longueur.Une fois arrivé au relais, je me suis lancé pour le rejoindre et j’ai vu l’ampleur du projet : 400 m de gaz sous nos pieds et, malgré quelques cordes fixes déjà posées, la grimpe en grosses chaussures, l’altitude et le stress ont rendu cette première longueur éprouvante.J’ai songé un instant à faire demi-tour à cause du stress, mais j’ai pris sur moi et j’ai décidé de continuer.Les longueurs suivantes étaient un peu plus faciles, même si certaines prises de pied étaient couvertes de glace, ce qui les rendait vraiment glissantes.Une cordée plus rapide était loin devant nous et nous avons laissé passer deux guides avec leurs clients, qui devaient connaître l’aiguille comme leur poche.Ils couraient presque sur la voie et connaissaient les meilleures prises et enchaînements.Nous sommes arrivés sur une partie vraiment intéressante appelée « les plaques », qui a donné son nom à la voie.Cette partie pouvait se faire facilement sans les cordes fixes et était vraiment sympa à grimper.Nous sommes arrivés à un autre endroit assez délicat, avec une belle exposition, mais cette fois j’ai aimé me dépasser pour la passer : je n’avais plus peur.Nous sommes arrivés au « premier sommet », qui est une pointe 10 m en dessous du sommet et séparée par une arête glissante.Vincent m’a fait passer en premier pour franchir l’arête, et je l’ai passée assis à califourchon sur la pierre verglacée.Je l’ai assuré une fois de l’autre côté et il a repris la tête pour monter au sommet.Je l’ai rejoint et nous avons célébré aux côtés de la Vierge de la Dent.La vue était bouchée, mais s’est dégagée l’espace d’un instant pour nous laisser entrevoir le glacier et les montagnes environnantes.Après avoir passé une petite minute au sommet, il était déjà temps de redescendre.Je suis descendu en premier, puis ai assuré Vincent pour retraverser l’arête et aller au premier rappel.Nous avons pu descendre sur la face S en trois rappels de 60 m, vraiment plaisants et amusants à faire.Nous avons récupéré nos affaires et sommes redescendus par le même itinéraire qu’à la montée.Je me sentais léger, soulagé et heureux à la fois sur le chemin du retour.Très reconnaissant envers Vincent pour son accompagnement et tellement content de cette première ascension plus technique.Nous avons pris la benne pour redescendre sur Courmayeur et avons repris la voiture pour rentrer à la maison, des souvenirs pleins la tête.

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Les 4000 du Mont Rose

Je suis parti avec Vincent le 29 juillet au matin, en direction de la vallée d’Aoste et du massif du Mont Rose. L’objectif initial était de traverser sous les Lyskamm pour rejoindre Zermatt, mais ce projet a été compromis par les récentes chutes de neige. Nous avons donc décidé de consacrer une journée à l’ascension de la Pointe Gnifetti (4559 m), en passant par le plus grand nombre de sommets possible, avant de basculer ensuite vers le massif du Mont-Blanc.

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Mes Vacances

Bonjour a tous, désolé pour cette longue absence; je n'ai pas trouvé le temps de venir écrire ici pendant les vacances. Il faut dire qu'entre voyage, travail, montagne et entrainement je ne me suis pas arrêté une seule minute pour reprendre mon souffle. 

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Mon Premier 4000

Ce week-end, après avoir tant attendu et avoir dû annuler plusieurs sorties, je suis enfin parti à Zermatt pour faire mon premier 4000 avec mon principal accompagnateur, Vincent.Nous sommes partis à 5 h depuis Montreux en train, direction Zermatt, pour aller jusqu'aux télécabines à l'autre bout du village. Nous l'avons traversé à pied et avons pu profiter de la magnifique vue sur la face nord du Cervin, tout en regardant les vitrines des boutiques de luxe qui bordent la rue principale.Nous sommes arrivés au pied des télécabines et avons fait deux arrêts jusqu'à Trockener Steg pour changer de cabine et monter jusqu'au Petit Cervin, qui est le sommet le plus proche de celui que l'on visait : le Breithorn occidental.Dès que nous sommes sortis de la télécabine, nous avons chaussé les skis et fait une petite descente jusqu'à devoir mettre les peaux sous les skis pour commencer la montée vers le sommet. Nous nous sommes quand même encordés, même si ce n'était pas forcément nécessaire, juste pour nous entraîner à garder une corde tendue à la montée.Il y avait pas mal de monde sur cet itinéraire et nous avons croisé plusieurs cordées à pied ou à ski. La montée n'était pas difficile en elle-même, mais ça m’a fait du bien de refaire des conversions sur un terrain en pente et de me réhabituer à marcher avec des peaux.Après une heure de marche, nous sommes arrivés au sommet, culminant à 4160 m d'altitude. Les effets de l'altitude ne m'ont pas du tout affecté, et cela m'a vraiment fait plaisir.Il y avait pas mal de monde au sommet et nous avons réfléchi à traverser une arête neigeuse pour accéder au Breithorn central, mais le manque d'expérience dans ces conditions et le fait de devoir porter nos skis sur le dos pour la traverser nous ont un peu découragés. Vincent ne se sentait pas très bien non plus, à cause d’une crève qu’il avait attrapée quelques jours avant le départ, et nous avons donc décidé de redescendre.Nous avons retiré les peaux des skis et avons tout doucement attaqué la descente. Je n’étais pas très serein au début, étant donné que je n’ai pas beaucoup skié cette saison et que j’avais assez peu d’expérience en pente raide. Mais une fois lancé, j’ai adoré la descente. Et la neige, malgré le fait qu’elle soit un peu lourde, n’était pas si difficile à skier.Nous avons rejoint les pistes à la station du Klein Matterhorn et sommes descendus en skis jusqu’à Trockener Steg, où il n’y avait plus de neige, et où nous avons dû reprendre le téléphérique jusqu’à Zermatt.Bien préparée, c’était une expédition très facile, avec peu de dénivelé et une pente moyennement raide (±30°). Le but était juste de mettre les skis une dernière fois et de voir la réaction de mon corps face à l’altitude. Nous avons décidé de ne rien faire le lendemain pour que Vincent puisse se reposer, et nous sommes rentrés le soir même.

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Grimpe a Ollon à la place d'un sommet

J'avais prévu de retourner a Saas-fee pendant les vacances de pâques pour retenter l'ascension de l'Allalinhorn mais la météo a refusé de coopérer et alors que les condition étaient parfaites quelques jours avant, d'énormes précipitation (170cm de neige) ont fait grimper le danger d'avalanche a 4+ sur 5 rendant la tentative bien trop dangereuse. 

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Sortie Rando et Grimpe aux Aiguilles de Baulmes

Ce week-end, je suis parti avec trois copain aux Aiguilles de Baulmes pour faire une journée de grimpe intensive avec trois copains. Nous avons commencé par monter a pied jusqu'aux aiguilles de Baulmes ce qui a du nous prendre une petite demie-heure en comptant l'exploration d'un bunker a même la falaise.

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Tentative de sommet compromise, transformée en randonnée

Avec mon professeur de math/mon compagnon de cordée, nous avons décidés de tenter l'ascension de l'Allalinhorn (4027m) dans la région du Saas-Grund. Nous sommes partis le dimanche matin assez tôt pour arriver avant 10h aux remontées de Saas-Fee. Mais nous avons étés bloqués à la gare de Martigny à cause d'une agression sur le personnel du train ce qui nous a fait rater notre correspondance à Visp/Viège et nous a fait arriver une demie heure plus tard au pied des remontées. Malheureusement en arrivant, nous avons constatés que le métro alpin qui nous amenait encore jusqu'a 3500m était fermé a cause de la quantité de neige tombée pendant la nuit, nous avons continué a espérer qu'il ouvre mais ce ne fût le cas uniquement pour les piétons qui se rendaient au restaurant panoramique. Mais n'ayant pas suffisamment de temps pour faire une trace et tenter le sommet depuis Saas-Fee en une journée, nous avons décidés d'annuler le projet d'ascension et de prendre un pass remontées pour la demi-journée.

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Sortire Cascade de Glace a Zinal

Le samedi 22 février je suis parti a 6h de chez moi pour prendre le train direction Zinal (VS). J'ai rejoint le Club Alpin à Lausanne et nous sommes partis pour 3h de transports non-stop. Nous sommes arrivés vers 10h et sans attendre nous avons mis nos baudriers, préparé les cordes, les piolets et les crampons et nous nous sommes mis en route direction une cascade artificielle juste au dessus du village de Zinal. Nous sommes rapidement arrivés au pied de la cascade qui était déjà escaladée par quelque grimpeurs. Le guide (Arthur Bucher)  nous à directement mis en garde contre les chutes de morceaux de glace qui tombent fréquemment quand quelqu'un enfonce son piolet ou ses chaussures dans la cascade et qui peuvent faire de méchantes blessures puisque certains morceaux doivent dépasser 3kg. 

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Ma période de convalescence

Mon opération au genou c'est très bien passé avec un très bon accueil, une prise en charge excellente et des médecins vraiment attentionné, bref le top pour une première opération.

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Ma première sortie avec le Club Alpin

Juste avant mon opération j'ai eu l'occasion de faire une sortie avec le Club Alpin des Diablerets, le but de la sortie était d'apprendre à utiliser un kit de sauvetage en avalanche, donc ; un DVA (détecteur victime d'avalanche), la pelle, et une sonde, mais aussi de faire une chouette sortie en ski de randonnée.

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